A la découverte des professionnels
Et je reviens en grande pompe puisque j'ai l'honneur de vous faire découvrir
LAETITIA
Je suis une grande fan de Serge alors c'était l'occasion rêvée... Merci elaeudanslatéitéia !
Pour embrasser une carrière de cuisinier, il faut être passionné , d'une bonne resistance physique, avoir une grande disponibilité horaire , être ouvert aux autres , aux cultures ,avoir une âme d'artiste , ne pas manquer d'imagination et faire partager son savoir et ses idées.
Richard toix, mon mari et le chef de notre restaurant a toujours voulu être cuisinier.
en cachette de ses parents il s'est inscrit à l'école hoteliere de Perpignan qu'il a intégré apres la 5ème et après deux années en est sorti avec son CAP.
il a un parcours un peu atypique, passant de chez les frères roux à Londres (3*) a des restaurants moins prestigieux mais la passion et l'amour de son métier etait identique;
la reconnaissance des clients , leurs joies lui font oublié la longueur des journées, il est en perpétuel recherche de nouvelles saveurs, recettes, idées deco qu'il va pouvoir adapter a sa cuisine ,au restaurant , en tenant compte des saisons, sa préféré étant l'automne pour ses champignons .Pendant 15 ans à Lencloitre il a passé de longues , très longue journées dans sa petite cuisine pour trouver, ameliorer ou changer une recette,
aujourd'hui à Saint benoit il a plus d'espace, et l'étoile qui nous a été attribué en mars, lui a donné une sérénité et aussi le desir de continuer à faire mieux et plus !
nos 2 fils n'ont pour l'instant pas l'envie , peut etre le manque de vie familliale et sociale, de continuer avec nous, mais nous avons tous les ans des nouveaux apprentis qui arrivent pleins de motivations et qui repartent apres 2 ans ou plus avec encore plus l'envie de faire cette passion qui est la cuisine.
la carte change en fin de semaine avec les produits de fin d'été et de début d'automne comme la figue, les pommes...
La figue est à l'heure actuelle le plus ancien fruit domestiqué, après la découverte en 2006, dans la vallée du Jourdain en Israël de neuf figues parthénocarpiques, c’est-à-dire ne produisant pas de graines et dont l'intervention de l'homme était nécessaire à sa culture en recourant à des boutures. Ces figues seraient vieilles de 11 400 ans.[1]
Vers -100 avant JC, Pline l'Ancien évoquait déjà la culture de 29 variétés de figues différentes.
En France, Louis XIV était un grand amateur de figues. La Quintinie, son jardinier, planta donc plus de 700 figuiers de diverses variétés dans le potager du roi au Château de Versailles pour satisfaire la passion du Roi Soleil.
LA POMME
La pomme que nous consommons aujourd'hui est une descendante de l'espèce Malus sieversii consommée par l'homme depuis le néolithique sur les plateaux d'Asie centrale (la région d'Almaty au Kazakhstan en revendique son origine). Il y a 3000 ans, elle était déjà consommée par les Chinois. Elle arriva par la route de la soie chez les Hébreux, les Grecs et les Romains. Pline l'Ancien en répertoriera plus tard environ 100 variétés. Aujourd'hui, il existerait plus de 20000 variétés, dont 7 000 sont cultivées à travers le monde.
Au Moyen Âge, les monastères et les couvents ont joué un rôle important dans le développement de sa culture.
Jadis, on utilisait les vertus thérapeutiques de la pomme qui entrait dans la confection d'onguents, pour indice : le mot « pommade » vient du mot « pomme ».