vendredi 5 juin 2015

L'interview Métier d'Alioune Badara

À Passions et Gourmandises, il y a le plongeur du jour et le plongeur du soir. Après l'interview de Rémi du midi, voici celle d'Alioune Badara, celui qui prend le relais dans la foulée de ses cours de biologie à l'université.


Depuis combien de temps travailles-tu à Passions et Gourmandises ?
Sept mois.

Quel poste y occupes-tu ?
Plongeur

En quoi consiste ton métier ?
Je nettoie les ustensiles de cuisine, les assiettes, les verres, puis je les range. J'aide également en cuisine de temps en temps.

Depuis combien de temps l’exerces-tu ?
Avant Passions et Gourmandises, j'ai travaillé trois mois comme plongeur au Sénégal.

Quel fut le déclic pour le choisir ?

Je suis étudiant à la fac de Poitiers en Biologie (licence à la rentrée). Comme je n'ai pas de bourse, j'ai cherché un job en parallèle. Ma première expérience de plongeur au Sénégal m'a poussé à répondre à l'annonce de Passions et Gourmandises.

Quelles sont les qualités requises pour ton poste ?
Être patient, bien organisé, savoir gérer les coups de feu.

Que préfères-tu dans ce métier ?
J'aime bien apprendre l'origine des différents condiments utilisés dans les recettes. Je préfère aider et discuter avec les cuisiniers dont le métier est, je trouve, très intéressant. Grâce à eux, j'ai d'ailleurs eu un déclic. Je me suis mis à cuisiner, à regarder des émissions sur le sujet. Au Sénégal, la transmission se fait plutôt de mère en fille. Alors je me rattrape.

Quelles en sont les contraintes ?
Les déplacements car je n'ai pas de voiture et j'habite sur le campus, assez loin du restaurant. Je viens en vélo ou en bus. Parfois, quand je termine tard, c'est difficile quand le réveil sonne le lendemain pour aller en cours.

Quel conseil donnerais-tu à un jeune qui voudrait se lancer dans cette voie ?

Avoir un mental solide car, au début, on est submergé. Mais, au fil du temps, on trouve son rythme.

Une anecdote professionnelle pour nous faire sourire ?
À mes débuts au restaurant, je suis tombé nez à nez avec Calamity, le bouledogue français de Laure et Richard. J'ai très peur des chiens, j'étais donc effrayé. Ma réaction a été de courir pour retourner en cuisine ! Maintenant on s'entend bien Calamity et moi.

Quel(s) autre(s) métier(s) aimerais-tu exercer ?
J'aimerais poursuivre mes études jusqu'au doctorat puis être enseignant chercheur au Sénégal, en me spécialisant dans la génétique.

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